Selon le rapport Évaluation des risques dans la collectivité et normes d’intervention, l'exploitation d’un nombre réduit de casernes de pompiers (une réduction de 30 à 23 casernes, plus une nouvelle caserne proposée à Waverley Ouest) bien placées et bien configurées pourrait améliorer le rendement des interventions par rapport au modèle actuel.
La nouvelle répartition géographique des installations permet de mieux équilibrer le temps de déplacement que l'actuelle répartition et fournit l’occasion de réaménager, remodeler ou reconstruire les casernes en privilégiant la sortie des véhicules à partir de n’importe quel point pour obtenir au final un meilleur délai de sortie. Les deux aspects améliorent le délai d’intervention total.
Avec la mise en œuvre du modèle de répartition géographique des casernes proposées (à l'exclusion de la nouvelle caserne de Waverley Ouest proposée), près de 98 % des urgences de 2016 se situeraient à moins de quatre minutes de trajet d'une caserne du SISPW. Cela entraînerait une légère amélioration par rapport à la répartition géographique actuelle des casernes (97,2 %) et améliorerait légèrement la réponse aux demandes de services d'urgence.
Le modèle de répartition des casernes proposé (sans compter la nouvelle caserne proposée de Waverley-Ouest), qui est établi selon les critères du Service d’inspection des assureurs incendie, ferait en sorte que 99 % des biens commerciaux et industriels se trouveraient à un maximum de cinq kilomètres d’une caserne, et 99 % des habitations unifamiliales, bifamiliales et multifamiliales, à un maximum de huit kilomètres.
Conjuguées au dispositif de préemption de la circulation des véhicules d’urgence, des casernes moins nombreuses, mais plus grandes, bien situées et de conception plus efficace amélioreront les délais d’intervention actuels et permettront de répondre aux demandes futures.
Toute proposition de modification de la répartition géographique des casernes sera soumise au Conseil aux fins d’approbation de projet et de budget et supposera la mise en place d'un dispositif de préemption de la circulation des véhicules d'urgence.