Le 19 janvier 1874, le maire Francis Evans Cornish et douze échevins (connus aujourd’hui sous le nom de conseillers) – trois de chacun des quatre quartiers électoraux de la ville – se sont réunis pour la première fois.
Contrairement au conseil municipal d’aujourd’hui, qui tient ses réunions dans les salles actuelles au 510, rue Main, les élus de 1874 n’avaient pas d’hôtel de ville pour conduire leurs procédures.
Les premières réunions se sont tenues dans des locaux loués dans les étages supérieurs des immeubles commerciaux près de l’intersection de l’avenue Portage et de la rue Main jusqu’à ce que le premier hôtel de ville soit achevé en 1876.
« Bien qu’on ne sache pas exactement où s’est tenue la première réunion du conseil municipal, le procès-verbal du conseil indique que le bâtiment appartenait à L. R. Bentley, et des historiens locaux ont identifié l’emplacement probable comme étant le bâtiment J. Lyster Outfitter près de l’angle nord-ouest de l’avenue Portage et de la rue Main », a commenté Sarah Ramsden, archiviste principale de la Ville de Winnipeg.
Plusieurs noms de lieux dans notre ville rendent hommage aux premiers échevins, dont John Higgins, Alexander Logan, Robert Mulvey et Archibald Wright.
Vous pouvez consulter les procès-verbaux numérisés de certaines des premières réunions du conseil municipal grâce au travail effectué par le personnel des Archives de Winnipeg et du Bureau du greffier pour transcrire les registres des procès-verbaux du 19 janvier 1874 au 25 décembre 1875.
Les registres des procès-verbaux sont le compte-rendu officiel des décisions prises par le conseil municipal et nous renseignent sur la gouvernance municipale, l’affectation des ressources et la prestation des services. Ils mentionnent également les sujets débattus, les rapports étudiés, les règlements municipaux adoptés, les communications reçues, les décisions prises et les votes enregistrés pendant les réunions du conseil municipal.
Pendant les premières réunions du premier conseil municipal de Winnipeg, on a établi des comités permanents des finances, des marchés, des incendies et de l’eau, entre autres.
Le conseil municipal a également adopté un certain nombre de règlements municipaux la première année.
Parmi les plus importants, on compte le règlement municipal no 5, qui a nommé deux évaluateurs fonciers, le règlement municipal no 7, qui a accordé des permis d’exploitation aux épiceries et aux tavernes, et le règlement municipal no 20, qui a autorisé la première évaluation de propriétés dans la ville.
« Ces règlements municipaux ont permis à la Ville de générer des recettes, de réglementer le commerce et de mieux s’établir en tant que centre urbain en pleine croissance », a expliqué madame Ramsden.
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