Winnipeg, Manitoba – Ce soir, la Ville de Winnipeg a reconnu « parc Tikina’gaan » (prononcé Ti-gui-nah-gane) en tant que nouveau nom commémoratif pour le parc situé au 100, chemin Comanche. Des Aîné·e·s autochtones se sont joints au conseiller municipal Matt Allard pour reconnaître le parc Tikina’gaan.
La demande visant à renommer le parc anciennement connu sous le nom de « parc Papoose » a été approuvée par le conseil municipal le 14 septembre 2022, dans le cadre de la politique Redécouvrir Winnipeg : concilier notre histoire. Le nom « parc Tikina’gaan » a été recommandé par des Aîné·e·s en vue d’honorer les enfants autochtones, et a été appuyé par le comité de membres de la collectivité de Redécouvrir Winnipeg.
Le tikina’gaan est une planche porte-bébé autochtone traditionnelle utilisée par plusieurs peuples autochtones de l’Île de la Tortue (Amérique du Nord). La planche est habituellement faite de bois, avec un dossier coussiné. Une fois qu’il est bien emmitouflé, le bébé est attaché fermement à la planche porte-bébé grâce à des courroies en cuir. C’est une façon de simuler le temps passé dans le ventre de sa mère, afin de permettre à l’enfant d’observer le monde tout en se sentant en sécurité et réconforté.
« En adoptant le nom “parc Tikina’gaan”, on cherche à sensibiliser le public et à honorer convenablement les peuples autochtones, a commenté Matt Allard, le conseiller municipal de Saint-Boniface. On avait auparavant donné au parc un nom mal informé associé aux jeunes autochtones, et il est important de reconnaître les torts qui ont été faits et de sensibiliser la communauté relativement à la signification du changement de nom. Ce parc est un lieu de rassemblement pour les familles du quartier, et je suis très reconnaissant des réflexions qui ont été faites pour choisir le nom “parc Tikina’gaan”. »
La politique Redécouvrir Winnipeg : concilier notre histoire a été élaborée dans le but d’aider la Ville à prendre des décisions relativement aux demandes de création, d’ajout et de suppression ou de changement de marqueurs historiques et de noms de lieux, et pour mettre fin à l’absence de perspectives, d’expériences et de contributions autochtones dans les histoires qui sont racontées et commémorées.